L'orgie (Antonio Barili): Difference between revisions
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Ô mes amis, que ce banquet m'enchante ! | |||
J'aime ces jeux, ce désordre et ces cris, | |||
Des vins fumants la pourpre étincelante, | |||
Ces fruits épars et ces joyeux débris. | |||
Dans soixante ans, quand l'âge impitoyable | |||
Fera trembler les flacons dans ma main, | |||
Puisse Bacchus nous rassembler à table, | |||
Et nul de nous ne manquer au festin ! | |||
Nous chanterons d'une voix moins sonore ; | |||
Mais que Bacchus dicte nos derniers vers : | |||
Buvons à lui ; qu'un jus brûlant colore | |||
Nos fronts pâlis par quatre-vingts hivers ! | |||
Plongeons nos sens dans une heureuse ivresse | |||
Le lierre, amis, sied bien aux cheveux blancs ; | |||
Ses rameaux verts couvrent de leur jeunesse | |||
Les vieux ormeaux dépouillés par les ans.}} | |||
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Revision as of 07:25, 27 July 2019
Music files
ICON | SOURCE |
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MusicXML | |
File details | |
Help |
- Editor: Richard Mix (submitted 2019-07-27). Score information: Letter, 2 pages, 52 kB Copyright: CPDL
- Edition notes: vocal parts only, with both verses underlaid. MusicXML source file(s) in compressed .mxl format.
This CPDL edition is incomplete, either movements have not yet been edited or accompaniment is omitted. "Incomplete" here does not refer to the original composition; works left unfinished by the composer are categorised elsewhere. |
General Information
Title: L'orgie
Composer: Antonio Barilicreate page
Lyricist: Casimir Delavignecreate page
Number of voices: 2vv Voicing: Tenor-Bass duo
Genre: Secular, Aria
Language: French
Instruments: Piano
First published:
Description:
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Original text and translations
French text
Ô mes amis, que ce banquet m'enchante !
J'aime ces jeux, ce désordre et ces cris,
Des vins fumants la pourpre étincelante,
Ces fruits épars et ces joyeux débris.
Dans soixante ans, quand l'âge impitoyable
Fera trembler les flacons dans ma main,
Puisse Bacchus nous rassembler à table,
Et nul de nous ne manquer au festin !
Nous chanterons d'une voix moins sonore ;
Mais que Bacchus dicte nos derniers vers :
Buvons à lui ; qu'un jus brûlant colore
Nos fronts pâlis par quatre-vingts hivers !
Plongeons nos sens dans une heureuse ivresse
Le lierre, amis, sied bien aux cheveux blancs ;
Ses rameaux verts couvrent de leur jeunesse
Les vieux ormeaux dépouillés par les ans.