Pseaume 27 - Le Seigneur est la clarté (Jan Pieterszoon Sweelinck)

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  • (Posted 2015-07-31)  CPDL #36362:        (Finale 2014)
Editor: Willem Verkaik (submitted 2015-07-31).   Score information: Letter, 26 pages, 1.97 MB   Copyright: CPDL
Edition notes: The Sweelinck setting has been transposed down a tone from G mixolydian, to match the original melody.

General Information

Title: Pseaume 27
Composer: Jan Pieterszoon Sweelinck
Lyricist: Théodore de Bèze

Number of voices: 5vv   Voicing: SATTB
Genre: SacredMotet

Language: French
Instruments: A cappella

First published: 1604 in Pseaumes de David, Livre 1, no. 32
Description: The melody (Theodore de Bèze, Louis Bourgeois) is strictly mixolydian. In the subsequent polyphonic verses Sweelinck has used this melody as a Cantus Firmus, but with an increasing number of accidentals.

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Original text and translations

French.png French text

Le Seigneur est la clarté qui m’adresse,
Et mon salut, que doy-je redouter ?
Le Seigneur est l’appuy qui me redresse,
Où est celuy qui peut m’espouvanter ?
Quand les malins m’ont dressé leurs combats,
Pour me cuider manger à belle dents :
Tous ces haineux, ces ennemis mordans,
J’ai veu broncher et trebucher en bas.

Tout un camp vienne et moy seul environne,
Jamais pourtant mon cœur n’en tremblera.
Vienne assaillir qui voudra ma personne,
Dessus cela mon cœur s’asseurera.
À l’Éternel j’ay requis un seul poinct,
Et veux encore luy requerir tousjours,
Que si long temps que dureront mes jours,
De sa maison je ne m’esloigne point.

A celle fin que je voye et contemple
De son palais l’excellente beauté :
Et que je puisse, estant dedans son temple,
Le visiter d’un et d’autre costé.
Car au dur temps, quand je seray pressé,
Caché seray en sa tente à l’escart,
En quelque coin, et plus secrette part :
Puis derechef au plus haut redressé.

Aller me fait desja sans nulle crainte,
Haussant la teste entre tous mes haineux :
Par quoy aussi dedans sa maison saincte
Chanter, corner, sacrifier luy veux.
Puis que je viens, ô Seigneur, te prier,
Soit ma requeste entendue de toy :
Puis qu’au besoin tu m’entens escrier,
Je te supplie qu’ayes pitié de moy.

J’ay dedans moy apperceu mon courage,
Comme en ton nom m’advertissant ainsi,
Employe toy à cercher mon visage :
Tu vois, Seigneur, que je le cerche aussi.
De moy, helas ! ta face ne soit loin :
Ton serf ne chasse en fureur, ô mon Dieu :
Tu m'as esté favorable en maint lieu,
Dieu mon Sauveur, ne me laisse au besoin.

Quand je n’auroy pour moy pere ny mere,
Mon Dieu sera pour moy, quoy qu’il en soit.
Je suis pressé : parquoy, ô Dieu mon pere,
Enseigne moy ton chemin bon et droit.
Aguetté suis par plusieurs ennemis,
Et faux tesmoins, qui en leurs bouches n’ont
Sinon l’outrage, et le tort qu’ils me font :
Las ! ne permets qu’à leur plaisir soy’ mis.

Certainement n’eust esté l’asseurance,
Qu’icy bas, mesme avant que voir la mort,
Des biens de Dieu j’auray la jouïssance,
Sous un tel faix pieça je fusse mort.
Or donc atten tousjours patiemment
Le Seigneur Dieu : soustien jusques au bout :
Dieu te viendra asseurer contre tout,
Or donc atten de Dieu l'advenement.

Original text and translations may be found at Psalm 27